Alors qu’ils avaient toutes les cartes en mains pour remporter ce sommet, les Biesmois ont concédé le nul face à Auvelais (3-3).
«Je suis bien évidemment hyperdéçu, lance le coach biesmois, Bernard Pochet. Sur ce match, nous avons eu deux fois cinq minutes d’absence et elles se sont payées cash. On avait parfaitement commencé, avec deux buts en notre faveur. Puis, nous avons perdu Benjamin Marcelle, notre plaque tournante, victime d’un claquage. J’ai dû réorganiser l’équipe, puis nous avons pris un but. Nous menions encore 3-1, avant d’oublier de tuer le match. Plusieurs joueurs, dont N’Tere et D’Amico, ont perdu leur face à face avec le gardien auvelaisien. Et, quand ils le gagnaient, on ne parvenait pas à placer le cuir au fond des filets. Et finalement, on a relancé nos invités, qui ont fini par arracher le partage. Il va falloir corriger le tir et retenir la leçon, car quand on a des ambitions, on ne peut se permettre de tels couacs. On galvaude encore trop d’occasions. Ce sont carrément deux points de perdus.»
Dans le camp auvelaisien, Sébastien Mercier ne pouvait que se féliciter de ce partage, arraché dans les dernières minutes.
«Dans les arrêts de jeu, Marvyn Boulanger a même eu le but de la victoire au bout du pied. Mais cela aurait été un véritable hold-up. En première mi-temps, on n’a pas respecté les consignes, laissant trop de liberté à Graulus, qui planta les deux buts. Après avoir réduit l’écart, Matella loupa de peu l’égalisation, le cuir s’écrasant sur le poteau. Après la pause, j’ai effectué mes trois changements, avec la montée au jeu de Polet, Dupuis et Noël, qui ont stabilisé le secteur défensif. Menés 3-1, mes joueurs ont eu le mérite d’y croire jusqu’au bout et de se battre pour ne pas rentrer bredouilles. Voilà qui démontre notre force de caractère.»
Division | Position | Points | Buts + |
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